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Mardi matin 21/10/2025 .Mon café a un goût de revanche, et mes yeux celui d’un soldat rentré de mission.
Ce week-end, j’étais enchantée d’aller à la LEF ( Librairie Ephémère de Fatim), comme on part en croisade, armée de mots, de passion et d’une bonne dose d’espoir. Une envie de soutenir cette belle initiative personnelle d’une jeune femme courageuse qui veut metre en avant les créatifs afrodescendants.
Objectif ? Partager, inspirer, rallier les curieux à mon univers.
Résultat ?
Disons que… j’ai prêché dans le désert avec panache.
J’ai rencontré une foule de curieux Ils m’ont écoutée, attentivement même !
Mais entre écouter et plonger, il y a un océan que même le Titanic aurait hésité à traverser.
Cependant, j’ai adoré les échanges. J’ai aimé la disposition d'esprit des personnes qui m’ont écouté. J’ai apprécié le cadre général dans lequel nous avons baigné. Et que dire du sourire et de l'encadrement de l’équipe en place ? C’était juste magnifique.
Bref, la chasse fut belle, mais le gibier, farouche.
Je suis rentrée presque bredouille, mais fière.
… En me disant que Le chasseur ne revient pas toujours avec du gibier, parfois il rentre juste avec des histoires à raconter — et un sacré style pour le faire !
Parce qu’on ne mesure pas la victoire au nombre de trophées,
mais au courage de sortir du bois.
En tout cas cette semaine, le chasseur remet sa veste, réarme sa plume et repart en chasse.
Toujours plus affûtée, toujours plus drôle, toujours prête à viser juste.
La mission “LEF” est accomplie.
Le reste appartient à l’histoire — et à ma légende personnelle (en cours d’écriture).
Alors à tous les warriors :
Même si ton week-end t’a laissé les mains presque vides,
garde le cœur plein.
Parce que les vraies victoires, elles se préparent dans le silence du retour.
Rappelle-toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te mènera vers ta Voix.
La tendance étant au retour vers la source, j'y soucris à ma manière : à ma participation, quand je le peux, à des événements qui réunissent la diaspora soucieuse de ses racines.
Voilà pourquoi le samedi 20/09/2025 j'ai assisté à la première édition de Ensemble Back Home . Un événement qui a rassembleé plusieurs experts de la diaspora camerounaise en particulier et de l'Afrique en général.
Lors de cet évènement, quelques auteures étaient réunies pour promouvoir à leur manière le retour vers les valeurs, la culture, les traditions . Une partie du public a été sensible à notre présence : nous avons bien échangé avec plusieurs participants qui nous ont soutenu et encouragé à leur manière.
Les organisateurs ont vu très large pour un public qui a traîné des pieds...ratant le cadre prestigieux dans lequel nous avons été admis. D'ailleurs on en parle de la bouffe à volonté et à gogo ? Des artistes invités ( Vanister et Cysoul) ? Des intervenants de qualité ( dont Mr Claudy SIAR) ? Tout était fait pour ressortir gagnant de cette journée pleine de promesses de sérénité quand on envisage le retour vers le pays natal sur la base de la connaissance.
Rappelle toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te mènera vers ta Voix !
Samedi 13/09/2025 dernier je fus en mouvement.
J'ai eu le plaisir de participer à la première édition de L'ABIDJAN BUSINESS FORUM , un évènement organisé par Alain TIBA , formateur consultant international entrepreneur et journaliste économique.
Participer à cet événement était un cadeau : aucune attente particulière, juste le plaisir de la découverte.
J'avais la chance de partager mon stand avec la coach Kokoè Koussawo qui m'y a chaleureusement invité.
J'y ai vu l'Afrique en mouvement et précisément la Côte d'Ivoire à travers des interventions de qualité tout au long de la journée. C'est ainsi qu'on réalise qu'il est possible d'investir vers ce continent à distance, de monter un projet de financement via le concours de certaines banques . Bien sûr tout cela nécessite une connaissance de son environnement, c'est ce qu'on appelle l'intelligence économique .
Et bien d'autres sujets encore ... notamment la question de l'entrepreneuriat féminin qui a été fortement encouragé car les femmes ont moins accès aux financements .
Dommage que la mobilisation du public n'ait pas été à la hauteur de l'événement .
Ce fut une belle journée faite de moments marquants et de belles rencontres.
Rappelle toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te mènera vers ta Voix !
#histey
Cet été 2025, j’ai atterri au Cameroun avec une idée en tête : RESPIRER !
Laisser les salons du livre derrière moi, et profiter du Ndolè, des soyas, du poisson braisé, du soleil et du bruit des taxis jaunes.
Mon projet d’écriture ? Je voulais le mettre en veille, le temps que ma tête retrouve du calme car ces salons sont comme des sports olympiques où les médailles sont rares …
Et puis, il y a eu “ELLES”.
Mes camarades du collège de la Retraite . (Oui, on n’a pas encore pris la retraite, mais on sait déjà très bien soutenir les autres ).
Sans tambour ni trompette, ces braves dames que je connais depuis plus de vingt ans au moins ont décidé chacune de prendre mon livre lors d’une rencontre mémorable au Cabaret Ubuntu à Yaoundé le 05/08/2025.
Pas par pitié, pas pour “m’encourager de loin”. Non. Mais parce qu’elles ont reconnu la valeur du chemin parcouru et la sincérité de mon message, même si toute œuvre reste à parfaire.
À moi que le bon Dieu n’a pas gratifié d’une sœur de chair , ce jour-là, j’ai compris que la sororité, ce n’est pas de grands discours et n’a rien à voir avec la famille au sens strict. C’est un geste simple, un acte concret, une main tendue qui dit : “On est avec toi. Continue.”
Pas de discours, Pas de jugement. Juste des actes : leur présence et leur engagement à mes côtés. Pour soutenir l'action et l'intention. Avec une sentiment indissible : la satisfaction d'être ensemble par delà les années, malgré la distance, malgré nos vies si divergentes.
Et ça change tout.
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On ne mesure pas toujours notre impact dans les salons, dans les ventes ou dans les chiffres. Mais dans des moments intimes, ces regards fraternels qui deviennent des ponts.
Alors aujourd’hui, je choisis d’avancer avec GRATITUDE et CONFIANCE. Car derrière chaque livre, il y a non seulement un.e auteur·e, mais aussi une communauté invisible qui pousse, qui croit et qui dit : “Tu n’es pas seule.”
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Et vous, dites-moi : quand est-ce que vous avez ressenti cette force invisible qu’on appelle : sororité ?
Rappelle toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te mènera vers ta Voie !
Me voilà partie de bonne heure de chez moi en ce samedi matin 05/07/2025. Direction la Mayenne, non loin d' Angers, dans le Pays de La Loire. Il fait beau ce matin. Le soleil est déjà levé , présage d'une belle journée ???
Le paysage défile sous mes yeux : d'abord la monotonie de l'autoroute A11, jusqu'à l'étroitesse de la départementale qui parcourt des petites bourgades , naviguant par endroit sur d'étroites ruelles jouxtant des maisons.
Et puis j'arrivai. Installation initiale des exposants à 9h. Moi, je debarquai à 10h car je dus faire quelques arrêts pour respecter et assumer ma fatigue.
A mon arrivée sur la place centrale dédiée, c'est un festival de couleurs et une ambiance africaine dans une ville qui semble peu habituée à ce genre de manifestation.
Je croise une dame chaleureuse à qui je me présente, c'est Lucie Ngalle, l'organisatrice.
Je suis attendue. Elle m'indique mon emplacement. L'endroit est immense. Moi et mes quelques livres occuperai-je toute cette place ? Un collègue de l'amicale me rejoint, mais il a un autre stand.
Bref ! Je m'installe. Il y a assez d'espace. Il fait beau. Sera-ce suffisant ? J'en profite pour faire le tour des exposants, m'imprégner de l'atmosphère.
Les gens sont sympas. Normal : il règne comme un air d'Afrique dans ce Carré !
Je passe la matinée à papoter. Mon stand, sous le signe de l'AMACAD ( Amicale des Auteurs Camerounais de la Diaspora) que je représente, recoit quelques visites.
Des personnes avec qui je m'entretiens longuement. Pour parler de tout et de rien. Cela fait plaisir. Cependant, les heures s'étirent et les visiteurs curieux de lecture sont aussi rares qu'un cheveu sur un crâne de chauve. Nombreux sont ceux venus voir une Afrique qui divertit, qui nourrit, qui produit mais pas forcément celle qui écrit ... en poésie !
Je ne me décourage pas. Je suis en représentation. Je suis une ambassadrice en mission. Un sourire est plaqué sur mon visage. Je ne ressens même pas la solitude alors que je suis arrivée sans connaître personne !
Peu après midi, la place s'anime avec des joueurs de tam-tam et des artistes perchés sur des échasses. C'est l'euphorie. On se croirait dans un marché africain ! L'ambiance est festive et chaleureuse. Les odeurs de braise ou de barbecue se mêlent à l'atmosphère.
Dans l'après-midi, un couple se présente. Pas besoin de trop parler. Ils savent pourquoi ils sont là. Ils passent à l'acte d'achat. Plus tard, la place s'anime d'un émoi particulier. Une délégation fait le tour des stands. C'est Monsieur le Maire, premier magistrat de la ville. Mon cœur bat. Serais-je à la hauteur ? Je prépare intérieurement mon spitch au cas où il vient sur mon stand.
Et soudain, je les vois s'avancer vers mon stand. Lucie fait les présentations. Je saisis la balle au bond. J'enchaîne mon pitch. Je vois que je captive. Et là, magie : Monsieur le Maire est séduit, convaincu. Il me demande le prix, me tend un billet et déclare : " je le prends pour mes enfants ". Ouf ! Nous prenons la pose.
A partir de ce moment, l'après-midi est plus intéressante pour moi avec des vrais curieux de lecture convaincus par mon discours sur la transmission inter générationnelle d'expérience sur fond de poésie dite d'une voix de mère.
En fin de journée je suis épuisée. Au moment où je remballe mes affaires une dame s'approche. Elle me dit qu'elle a écrit un livre avec un titre quasi identique avec pour seule différence que son livre parle de leçons partagées de Maman au-delà des blessures. Et en récit. Quelle coïncidence. Une connexion se fait. Elle achète le livre. Belle fin de journée !
Je n'assisterai pas au gala. J'ai besoin de calme et de silence avant de reprendre ma route le lendemain.
J'ai loué un Airbnb, la propriétaire a été très compréhensive. J'arrive vers 21h. Le lieu est agréable. La dame est charmante avec sa petite fille. La maison est parsemée de verdure. C'est reposant. Mon hôtesse m'accueille chaleureusement. Je me sens bien. Elle me le tient compagnie pendant mon dîner. Vient le moment du repos.
Le lendemain sonne l'adieu. Il pleut. Un profond moment d'échange avec mon hôtesse que je découvre très voyageuse et connaisseuse du Cameroun. Je devais libérer les lieux à 11h. Nous discutons jusqu'à midi avec en prime un achat du livre et une photo souvenir. Et nous nous découvrons être "amies" sur Facebook.
Je ne retourne pas au Festival à cause de la pluie. Je prends la route et retourne sur Paris.
Merci Château -Gontier.
Avec le Maire de la ville qui a été séduit par mon pitch et a pris son exemplaire.
Samedi 07/06/2025, me voilà partie pour le marché.
Le marché du livre.
Pas n'importe lequel ... le livre africain.
Moi qui, ces derniers temps m'apprête avec minutie pour rencontrer mes lecteurs,
ce jour là je me suis dit, je vais à Pantin comme on va au marché.
Nous serons peut-être en plein air.
Autant y aller sans se prendre la tête ni trop au sérieux.
J'y allais donc sans grandes attentes, échaudée par mes récentes sorties.
Bref j'arrivai peu après 9h30.
Le lieu est assez hermétique mais la dame, Jeanne Louise Djanga était très accueillante.
Après les installations d'usage, je fis le tour des stands.
Je découvris des auteurs de qualité, des artisans de qualité,
chacun apportant une touche de son cru.
La foule se fit attendre. Mais au moins on se marrait bien entre auteurs.
Mais elle déboula progressivement dans la journée, surtout dans l'après midi.
La météo y fut certainement pour quelque chose car la journée s'avéra grise.
Malgré tout je fis de belles rencontres.
Dans cette pépinière d'auteurs, je fus marquée par
Christelle Kedi qui milite pour la conservation de la beauté de la femme noire, sans artifices avec ses trois ouvrages ;
Le professeur Fwakasumbu Adrien de Afrika Editions qui milite pour la vulgarisation de l'écriture Mandombe, une écriture née au Congo qui sera probablement l'avenir de l'écriture africaine et dont la logique et l'histoire m'ont tellement passionnée que j'ai décidé de m'y intéresser ;
Véronique Diarra a également été une belle découverte, cette professeure passionnée d'histoire sait mettre en valeur des personnalités fortes de l'histoire africaine à travers des récits dans lesquels on se plonge sans voir le temps passer.
Et que dire de Samba Saphir , cette jeune auteure qui plonge dans la tradition avec ses interdits et révèle ce qui ne doit pas l'être, au risque de s'attirer les foudres de ceux qui sont comme elle, des gardiens de nos traditions.
Il y avait aussi Kokoè Koussawo , cette jeune femme qui pousse les femmes à révéler ce qu'elles ont de sacré en elles en exploitant leur multi potentialité pour s'épanouir.
J'ai aussi rencontré la charmante Isabelle Ekedi Dicka cette jeune femme comptable qui écrit par passion des œuvres qui sèment le bonheur.
Sans omettre Juliette Datsaa , cette maman courage qui a fait un passage eclair mais dont l'ouvrage aborde les impacts de la séparation sur les enfants .
Je ne peux citer tous les auteurs car chacun mériterait une chronique entière. Mais ce qui est certain, tous ceux présents ce jour-là avaient quelque chose à apporter, à partager.
Revenons sur le déroulement de la journée.
En milieu d'après-midi, nous vîmes débarquer le professeur Ngangue, Président du Festival Panafricain de Cannes, une personnalité de poids mais d'une simplicité incroyable. Il encourage les auteurs. J'en profite pour lui offrir un de mes livres.
Fin d'après-midi, alors que beaucoup d'exposants s'étaient lassés,
avaient quitté les lieux sans demander leur reste, on vit débarquer un maître de la parole, le poète Alain Alfred Moutapam . Son envolée d'une durée de 3 minutes était saisissante. Son verbe était tranchant, assuré. Tout cela mis en valeur par son port altier qui évoque distinction et raffinement.
Nous applaudissons. Je ne pus m'empêcher de le féliciter et de dire que mes textes s'apparentent à de la poésie. Ne voilà-t'il pas que Dame Jeanne Louise, saisissant la balle au bond, me demande illico presto de déclamer un de mes textes.
Bien entendu, je ne suis pas apprêtée pour la circonstance. Ni pour une prestation car mon attirail est loin d'être élégant. Mais qu'importe ! Un auteur doit être prêt en toutes circonstances. Et voilà qu'à la suite de l'organisatrice , je me lance dans l'arène. Me vient en tête un texte écrit dans une vrai période de crise d'identité, celle durant laquelle, je me suis sentie en marge, à l'écart. Un texte qui parle à tous et que je déclame comme une révolte intérieure. Chaque mot prononcé me replonge dans cette atmosphère où j'avais décidé que plus jamais, je ne laisserais un individu tenter de me faire croire à mon insignifiance. Depuis lors, j'ai grandi, mon estime de moi est plus haute. Mais la rébellion reste là.
A la fin de ma prestation, ce sont les acclamations. Et la scène est désormais ouverte à tous les auteurs qui veulent s'exprimer.
C'est un bonus auquel je ne m'attendais pas.
La fête du livre se termine sur une note gaie, festive tard dans la soirée.
J'en garde un souvenir intense.
Moi qui y allais sans grand espoir, j'en reviens comme un chasseur étonné d'avoir attrapé du gibier , avec l'intention d'apporter des changements significatifs à mon œuvre.
Comme quoi, les petits bonheurs peuvent provoquer de grands changements !
On my way je suis.
Rappelle-toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te mènera vers Ta Voix.
Samedi 24/05/2025 je suis allée à la rencontre de mes futurs lecteurs.
Une dédicace organisée à l’Espace Culturel Leclerc à Dammarie-les-Lys.
Dans ces moments où je suis sans filet, une no name inconita de nada,
je me rappelle toujours de mes cours de vente et de marketing suivis à l’Institut Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé.
Tu débarques, personne ne te connaît, personne n’est prêt pour toi car les gens viennent faire leurs courses et toi, ôoo illustre inconnue, tu dois les attirer à toi quelques instants.
C’est du challenge.
C’est du pari.
J’aime cela même si au début cela me fait un peu peur.
Cela me rappelle les artistes rencontrés dans les métros parisiens qui sont en représentation.
Je les admire souvent. Je dirais même beaucoup. Car il en faut du courage pour foncer ainsi vers l’inconnu.
Eh bien je me suis retrouvée aussi dans la même situation.
Je débarque , non sans heurts ( mais cela je ne vous en dirai pas plus )
Je prends connaissance de mon stand. Il est immense.
Je n’en ai pas eu de tel depuis que j’expose mes livres.
Un doute m’habite : Mes livres pourront-ils occuper tout l’espace ?
En tout cas, je n’ai pas le choix.
Je fais un tour pour m’imprégner de l’ambiance.
Puis je m’installe après avoir rencontré le Responsable de l’Espace Culturel, Monsieur Pascal Pleynet,
Un homme pressé mais affable et courtois.
Il me prévient : “ les clients ne vous attendent pas, allez-y !”.
Et là, le game commence.
Je me sens un peu clocharde, un peu maladroite, un peu bête de foire mais bon. Je suis dans le game.
Certains clients de loin pensent que je vais les interpeller et changent de rayon. Mais moi, je souris.
Et puis en moins d’une heure je réussis à discuter avec quelques personnes et de temps en temps je m’assois.
Pour faire court : la journée fut longue.
Mais je fis quelques belles rencontres.
Et je reçus beaucoup d’encouragements.
Et de nombreuses promesses …
On my way je suis !
Rappelle-toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te permettra de libérer Ta Voix !
J'étais prête , parée pour mes futurs lecteurs !
L'année dernière je suis arrivée en Visiteur lors de ce Salon. Cette année j'y ai débarqué avec la casquette d'exposante. Une très belle expérience !
Des senteurs, de la couleur, un goût d'ailleurs. Le 01/05 fut marqué par ma participation à la 4e Edition de la foire d'Afrique
1er mai 2025. C’est un jour férié, la fête du Travail. Tout le monde ou presque est au repos. Pas Moi. J’ai rdv avec mes futurs lecteurs. A Paris.
J’ai déjà vérifié Tout ou Presque. Je n’ai pas besoin de grand chose pour cette longue journée qui m’attend. Quelques livres. Et puis de bonnes chaussures.
Je débarque au salon du Mas. Un cadre accueillant. C’est l’effervescence des arrivées.
A l’accueil, je demande à rencontrer ma collègue exposante : Saphir, dont nous ferons la rencontre physique ce jour-là. De nombreux exposants sont déjà là.On s’installe. On s’entraide. On fait connaissance. Nous partageons le stand à trois.
Peu après, la pétillante Kokoe nous rejoint. Avec sa belle énergie, nous obtenons une autre place, plus alignée avec nos kakémonos. Nous sommes désormais au complet. C’est une ambiance festive, colorée, on dirait un marché africain enfermé dans un immense espace sur deux niveaux. Les odeurs, les couleurs, le rythme sont au rdv.
11h. Le public débarque. Ca grouille de monde. Qui vient là pour un livre ? Mais ôôh surprise ! Notre stand de femmes écrivains attire. Nos livres portent sur la vie.
Samba Saphir avec ses 18 livres met en avant son dernier bébé : la guerrière, un hymne au combat face à l’oppression des traditions.
Kokoè Koussawo met en avant son livre soleil qui révèle le pouvoir caché en chaque femme, en chaque homme.
Et moi, je suis venue avec mes “ leçons partagées de Maman” , ces fables sur la vie et qui transmettent des valeurs. Puis avec le récit du Prince Ngah, que j’ai conçu et illustré en un mois top chrono. Mes livres sont exposés en version papier et cardeebook.
Nous discutons, nous accostons. Que de beaux échanges, parfois fructueux mais généralement riches pour toutes et ceux qui s’arrêtent et pour nous, car ils permettent de rôder notre discours.
Je suis heureuse d’être dans ce lieu où je sens la chaleur africaine dans tous les échanges. Les visiteurs sont variés. Les exposants aussi. C’est la foire d’Afrique et de ses amis.
Vient l'après-midi. La pétillante Kokoe et la douce Saphir ont négocié pour qu’on monte sur scène présenter nos ouvrages. Moi, je n’avais pas prévu d’intervenir. Je ne sais que dire. Mais je sais aussi qu’il n’y a pas dix mille occasions. Il faut se lancer.
Une fois sur scène , on me tend le micro. Improvisation totale. Les mots sortent. Sans effort. Dans un calme et une paix . Je ne sais plus exactement ce que j’ai dit mais entre autres : Accompagner l’oralité d’un support concret en léguant des valeurs aux enfants. Lesquelles valeurs sont à même de produire du matériel. Valoriser la présence des femmes africaines poètes, intellectuelles, etc. Bref ! une tchatche dont je ne me rappelle plus…
Puis vient le tour de Kokoe qui enflamme la salle. Saphir interviendra plus tard avec le calme et la douceur qui la caractérisent.
Notre prestation s’achève.
Retour au stand pour la suite du trafic. Les discussions s’enchaînent. A un moment donné , une jeune femme, certainement étudiante, du nom de Zam Zam est passée devant notre stand. Une connexion s’établit en un regard avec moi. Elle me sourit. Me complimente. Je lui récite acapella mon texte sur l’échec. Elle est séduite. Avant la fin, elle me dit : “ j’achète”. Je lui suggère la version brochée. Elle veut prendre la version reliée, celle de luxe, la plus chère. Pour m’encourager , me féliciter surtout, lorsqu’elle apprend que non seulement j’ai rédigé le livre, mais que surtout je me charge personnellement de sa conception entière jusqu’à sa mise en ligne sur Amazon.
Je ne saurais ignorer la dame à l’habit Jaune dont je ne me rappelle plus du nom. Elle m’a avoué avoir été touchée par mes mots et ma démarche. Elle a également senti une connexion. On discute. Après elle dit qu’elle va revenir. Elle n’était pas vraiment préparée. Je n’y crois pas vraiment. Mais elle revient. Et cette fois elle prend le livre et prend le temps de discuter avec mes collègues exposantes.
La journée fut belle avec des rencontres pétillantes et ensoleillées. La foire d’Afrique a vraiment généré du trafic !
Rappelle-toi que tu es seul.e capable de choisir la Voie qui te permettra de libérer Ta Voix !
Edwige Nkono, cette jeune Maman me sollicite pour écrire la préface de son livre : 3 grossesses, 4 enfants. C'est une première.
Je ne réfléchis pas longtemps. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je comprends le contexte et j'écris.
Ci-dessous le témoignage de la jeune dame à mon endroit :
Avant ma vision d'écrire mon livre,
Je me posais souvent la question, pourquoi le nom du préfacier était différent de l'auteur? Il fallut que j'écrive le mien pour comprendre que c'est normal.
La préfacière de mon livre 3 Grossesses 4 enfants ( les défis d'une maman solo en Europe) , Denise NGUENE,vraiment m'a étonné et enseigné lorsque je lui ai demandé de rédiger la préface , premièrement, je n'aurais jamais imaginé que cela se rédigeait en dernier lieu, après lecture du livre, ça c'est Denise qui me l'a enseigné , étant donné que la date Line était très courte, Denise a su trouver de son temps , mettre de son énergie, voir même de son amour , surtout de par ses occupations, elle a fait cette préface très rapidement et au delà de mes attentes et a su vraiment résumer le message que je souhaite véhiculer à travers ce livre, Denise a bien saisi le fond du livre et les enjeux.
Un grand merci pour sa réactivité, compréhension et le style d'écriture.
Je la recommande à 100%.
Merci à toi Denise !
MA PARTICIPATION AU SALON DU LIVRE DE VICHY LE 29/03/2025
A défaut d'une franche moisson, j'ai fait le plein de franches photos et de rafraîchissantes rencontres !
Mon 2e salon du livre en présentiel 28/03/2025. Dans une ville où je suis une no name , inconita de nada, une anonyme au vrai sens du terme car je n y connais personne.
La veille je débarque. Fraîche. Même après avoir parcouru 327 km en voiture.
Je découvre une ville splendide que l"histoire associe souvent à un certain maréchal français accusé de trahison envers sa nation à cause de sa collaboration avec l'ennemi allemand d'antan.
Mais passons.
Je ne suis pas là pour revenir sur l'Histoire.
Je suis simplement entrain d'écrire Mon Histoire.
La ville est petite mais d'une beauté ( C'est ma perception) qui m'émerveille avec de la verdure jouxtant des immeubles haussmaniens. Et ce, malgré les travaux qui rendent la circulation difficile et transforment la ville en un vaste chantier . C'est seulement un bout de Paris qu'on est venu installer en Province ?
Mon logement est situé au coeur de la ville. Tout m'est à portée de pied.
Je m'installe et puis je me ballade . Je discute facilement avec les gens que je trouve très accueillants alors que je ne connais personne. C 'est peut-être de bonne augure pour la suite car je les incite à venir au salon.
L'opéra , le parc, etc.... Je me repère pour ne pas être déboussolée le lendemain.
Et le soir il faut se préparer pour le Salon.
Le lendemain, je suis prête autour de 7h30.
Le début d'une longue journée.
Je me dirige vers L'opéra avec tout mon attirail, telle une vraie artiste.
Sur place à 8h il y a déjà du monde, des auteurs. Le public arrive dès 9h.
Je m'installe.
J'ai une voisine sympa. On discute bien. Il s'agit de Edith-Jacquemot, une ancienne fonctionnaire reconvertie en médecine douce.
Mon voisin arrive. Un jeune homme à l'allure militaire passionné par l'histoire de France . Je découvrirai plus tard qu'il n'a que 17 ans et a déjà 3 livres à son actif. C'est la claque. Il est à peine plus âgé que mon fils aîné !
Nous nous installons. Mon Kakemono est bien en place et frappe l'oeil.
La matinée est calme.
A peine quelques visiteurs dans le salon. Et ceux qui viennent semblent perdus , tellement il y a d'auteurs !
J'en profite pour visiter quelques stands. Très sympas, les auteurs croisés.
Dans l'après-midi ça commence à s'animer. Mais pas beaucoup de passages sur notre secteur. Et malgré mes techniques de vente d'aller vers le client en souriant, rien ne fonctionne !
Je commence à me poser des questions.
C'est sûr que mon affiche fait peur ou c'est le titre du livre. Ou un peu tout ça en même temps....
Heureusement , ma voisine est bavarde et m'achète un livre pour sa petite fille.
Le jeune à mes côtés, Touzeau Rémi est quasiment une curiosité au salon et a reussi à capter l'attention d'un élu local qui vient à sa rencontre, échange avec lui. Il s'agit d'un jeune homme talentueux passionné d'histoire. Devant toutes ces allées et venues, je m'immisce. C'est quoi ? C 'est seulement la magie ? Je dis mon admiration pour le jeune homme que je trouve en effet génial. L'élu me scrute, me remarque enfin et s'approche de mon stand. Il s'intéresse à ce que je fais. J'improvise un pitch qui l'émeut. Il prend mon livre et nous prenons la pose ( voir photo. Je découvrirais plus tard qu'il s'agit de monsieur Gabriel MAQUIN, grand chef d'entreprise, venu lui aussi promouvoir ses livres.
Moi, je continue à sourire aux passants. Ça ne donne pas. Ils semblent apeurés , agressés dès qu'on leur dit ne serait ce que " Bonjour". Je dis hein ! C'est la malchance ? .
Malgré tout je souris, je revise mon pitch. J'attire. Mais on ne fait que parler quelques instants. De quoi douter de son travail d'auteur ...
Quelques heures plus tard, l'élu local revient vers moi ,souriant, un homme mûr de 75 ans à l'allure bienveillante avec une tchatche incroyable: " Votre livre est formidable. Il est profond, plein de bon sens et surtout utile ! ". C’est le meilleur compliment qu'on m'ait jamais fait. C'est la seule moisson franche de ce salon et c'est la plus précisieuse et délicieuse.
J'ai envie de lui dire : "dites le fort à tous ceux qui passent devant mon stand sans me jeter un regard ! "
Je me retiens .
Je le remercie .
Il y aura d'autres essais d'autres tentatives de ma part qui porteront du fruit. Mais le bilan final reste que dans ce salon il y eut beaucoup d'appelés ( nous les auteurs) et peus d'élus (Ceux qui ont réussi à convaincre les visiteurs de s'intéresser à leur travail).
Quoi qu'il en soit, il y a encore beaucoup de travail à faire.
Mais on ne décourage pas aussi facilement une lionne.
Au boulot et à bientôt !
Première séance de dédicace publique lors de la 4e Edition du Salon du Livre Africain de Paris.
Pour cette première , ce sera un créneau d'une heure : de 13h à 14h
Je vous attends nombreux pour me donner de la force !
🎊Le 21/07/2024, je me suis vue couronnée du titre de 2e lors d'un concours de nouvelles à l'occasion de ma première participation à un salon du livre 🥈.
Pour en savoir plus aller sur le lien ci-dessous pour consulter toutes les nouvelles et dont la mienne 👇
enfin le salon DU LIVRE !
Depuis le 21/06 ça y'est je suis au Salon du livre virtuel.
C'est une vraie première pour moi !
Nous sommes dans une salle à trente auteurs. Le visiteur se ballade à travers les stands où il voit juste un aperçu d'un ouvrage de l'auteur. Ensuite il va dans le fil d'actualité pour voir les différentes publications des auteurs.
Participer à cet évènement marque ma volonté de promouvoir mon livre et d'en parler . Pour cette première je démarre par un salon virtuel organisé par le groupe CARDEBOOK.
J'aurais le plaisir d'avoir un stand virtuel dans lequel des visiteurs pourront me contacter.
Le 04/05/2024 j'ai assisté à un évènement festif et très formateur qui s'est déroulé à l'Hôtel Hilton, Roissy Charles de Gaulle .
Il s'agit d'un évènement organisé par Valère BELIAS, médecin et fondateur des Editions Argenlivre. Cet évènement célèbre les auteurs entrepreneurs africains dans un esprit de détente et de convivialité ,qui n'est pas sans rappeler la joie sous les tropiques, tout en étant un évènement de grand impact intellectuel. On n'a pas besoin d'êre auteur pour assister à cet évènement, c'est purement un régal pour toute personne en quête de motivation et qui aspire à gagner de l'argent par son art ... qu'est l'écriture ou peu importe !
Qu'est-ce que je retiens de cet évènement ?
Au-delà du caractère sérieux de l'évènement , j'ai personnellement eu l'impression de me retrouver au sein d'une famille... Beaucoup de bienveillance, beaucoup d'ambiance, beaucoup d'intelligence, de partages, de belles rencontres dont : Valère BELIAS, Karamo SANGARE, FETEL Madeleine, Pascaline Kamokoue, de jeunes africains pétris de talent en tant que coachs, conférenciers, hommes et femmes d'affaires. Tout cela était bien inspirant ...
Je ne saurais néanmoins rappeler un point marquant qui mérite une amélioration : le retard de lancement de la journée qui a décalé la suite des interventions ... Certains intervenants se sont retrouvés coupés dans leur élan car ils n'avaient plus assez de temps de parole .
Mais je retiens que c'est un évènement qui vaut la peine d'être vécu pour avoir le coup de boost et de pouce pour maintenir sa motivation en tant qu'auteur entrepreneur porteur d'un savoir !
Je suis VIRTUELLEMENT PRESENTE sur les réseaux Facebook - Tik Tok - Instagram
Cliquez sur l'icône correspondant à chaque réseau ci-dessus 👆 pour y découvrir mes activités.
Bien entendu choisissez le réseau social sur lequel vous êtes le plus à l'aise en ce sens que vous le regardez au moins 10 fois par jour !
Ma présence sur ces réseaux sous forme de vidéo de lecture de mes textes est effective depuis plusieurs mois.
Toutefois , la constitution d'une communauté sur chacun de ces réseaux est un projet sur le très long terme ... C'est un pari que je suis encore très loin d'avoir gagné 😅 😂 !
Donc n'hésitez pas à vous abonner pour m'encourager dans le contenu que je produis pour capter l'attention 😊 !
Les actions virtuelles ne seront pas suffisantes car elles ont encore une trop faible portée pour moi, voilà pourquoi je compte mener des actions de terrain par une présence effective à des salons du livre avec un objectif modeste de 2 au cours de l'année 2024 pour commencer !
L'année 2024 verra la sortie officielle du livre "Leçons partagées de Maman au-delà des épreuves".
Il s'agit d'un livre de sagesse qui complète le premier ouvrage que j'ai publié en 2021 : il est plus contextualisé, plus accessible, plus riche encore de thèmes.
Pour ce deuxième livre, je me suis entourée de diverses personnalités : personnes du monde de littéraire, enseignants, jeunes et parents qui ont formé mon comité de lecture. Cette seconde œuvre a donc été moins tournée vers moi dans sa conception.
Les retours d'expérience de ces personnes m'ont conforté dans ce projet et m'ont rassuré sur l'apport que pouvait avoir mon livre sur la jeunesse en construction ou les adultes en action qui sont aussi en proie à des épreuves.
Je partage sur les réseaux sociaux depuis les 4 derniers mois de l'année 2023 une série de textes, de vidéos qui abordent les sujets de ce livre afin de permettre au lecteur de s'imprégner en avance du livre.
Pour un auteur qui s'auto édite, passer par la plateforme Amazon est un tremplin pour se faire connaître et être présent sur plusieurs marchés. Amazon offre des outils de publication accessibles et permet à la créativité de se mettre en action !
Pour 2024, l'ensemble de mes principales créations sera donc regroupé sur une page auteur que j'ai créée sur Amazon. Mon actualité de publication y sera donc synthétisée ! Je vous y attends pour vous abonner pour suivre les sorties à venir. En effet au-delà des livres de fonds je publie également un ensemble de livres plus légers qui sont dédiés au dessin, à la lecture sous forme de carnets à remplir.